Dans une lettre datée du 25 juin 2024, François Lucas, président du Conseil du Cheval Île-de-France et ex-champion de France de Concours Complet d’Équitation (CCE), adresse plusieurs revendications à Tony Estanguet, président du Comité d’Organisation des Jeux Olympiques (COJO) Paris 2024 ainsi qu’en copie : le 1er ministre, le président du Sénat, le préfet de Versailles, le président du CIO, les président de la Fédération Équestre Internationale et de la Fédération Française d’Équitation, les ministres de l’Intérieur, des Transports et des Finances. Est mis en cause : la décision de limiter à 40 000 le nombre de spectateurs pour l’épreuve de cross-country au Château de Versailles, au lieu des 100 000 attendus.
Quand l’Équitation était en Opération Séduction pour Obtenir Paris 2024
Dans sa lettre, François Lucas explique par les faits l’importance du sport équestre en France en rappelant que la FFE compte près de 700 000 licenciés. Ce qui en fait le troisième sport en France. Pour autant, il regrette que l’équitation n’ait “ni son Stade de France, ni son Parc des Princes, ni son Roland-Garros”.
C’est pourquoi le dossier de candidature, auquel il a participé lorsqu’il était encore président du Comité Régional d’Équitation d’Ile-de-France, avait saisi l’opportunité pour espérer implanter un Centre Équestre Olympique sur le terrain limitrophe du domaine du Château de Versailles. L’idée était non seulement d’accueillir le plus grand nombre de spectateurs possible mais aussi de pouvoir continuer de jouir des infrastructures après les Jeux Olympiques pour faire rayonner l’équitation.
Monsieur Lucas rappelle que, dès le début de la candidature de Paris pour les Jeux Olympiques, la Fédération Française d’Équitation (FFE) avait proposé le site du Château de Versailles pour renforcer la candidature.
Le choix de ce site emblématique pour représenter le Cheval et l’équitation en France a été un atout majeur pour Paris, contribuant à dissuader les candidatures concurrentes et à assurer le succès de la candidature parisienne. Il souligne les caractéristiques historiques et culturelles de Versailles, non seulement pour la France, mais aussi pour l’olympisme, et déplore que celles-ci soient négligées dans les décisions récentes.
Le Sport Équestre à Versailles Restera Malheureusement Éphémère
D’abord, il déplore le choix d’infrastructures éphémères. Le projet initial de construire un Centre Équestre Olympique permanent à proximité du Château de Versailles a finalement été abandonné, ce qui a conduit à des installations temporaires plus coûteuses.
François Lucas souligne que la région Île-de-France manque selon lui d’installations équestres d’envergure, ce qui accentue le besoin d’infrastructures pérennes pour favoriser l’économie territoriale.
Espérer Rendre Accessible le Cross-Country du CCE à plus de Spectateurs
Enfin, Monsieur Lucas propose une réévaluation de la capacité d’accueil des spectateurs, en tenant compte des réalités logistiques et en explorant des solutions pratiques pour améliorer l’accès au site.
Il suggère de tenir une réunion sous l’autorité du préfet de Versailles Frédéric Rose pour discuter de ces questions et trouver des solutions qui pourraient non seulement répondre aux besoins des spectateurs, mais aussi générer des revenus supplémentaires. Son souhait : augmenter la jauge de spectateurs à 100 000 afin de sauver cette épreuve mythique.
Affaire à suivre…
Lettre à Tony Estanguet pour public cross-country à Versailles – François Lucas